Une base militaire organise une battue de kangourous en Australie.
Près de 500 kangourous seront abattus près d’une base militaire de Canberra en Australie, où ils menacent des espèces locales du fait d’un surpâturage. Les groupes de protection de l’environnement sont contre ce projet.
Une battue de kangourous sauvages depuis une base militaire australienne aura lieu à la suite d’un an de débat qui a abouti au rejet par les autorités vendredi d’un projet coûteux pour les déplacer.
La battue de près de 500 animaux qui se fera au moyen de fléchettes de tranquillisants suivies d’une injection mortelle commencera d’ici deux semaines, d’après un porte-parole militaire, le Brigadier Andrew Nikolic.
« Un écologiste et deux vétérinaires seront sur place pour conseiller les militaires sur les questions du bien être des animaux et pour superviser les opérations » a déclaré Andrew Nikolic.
Les kangourous gris de l’est vivent sur une base de communication militaire dans la capitale de l’Australie, Canberra. Les autorités ont déclaré que les groupes de kangourous menaçaient une espèce de lézard locale ainsi qu’une espèce de papillons, à cause d’un surpâturage.
Le sort des kangourous était en suspends depuis le mois de l’année dernière lorsqu’une battue prévue avait été annulée après les manifestations des groupes de protection des animaux.
Un projet initial d’abattre les kangourous sur la seconde base de Canberra avait été abandonné après la fin d’une longue sécheresse menaçait les animaux de famine.
Mais les militaires ont déclaré que la situation à la base militaire de Belconnen était grave et que le but de l’opération était de protéger les herbes natives et de réduire la population à un kangourou par hectare. Dans le cadre de ce projet, 100 kangourous seront laissés sur la base militaire.
Le gouvernement local de Canberra a refusé cette semaine d’accorder des permis d’exportation pour déplacer les animaux vers l’état voisin de Nouvelle-Galles du sud en utilisant des vans à air-conditionné, en disant que ce serait trop cher et inhumain.
Andrew Nikolic a déclaré que laisser un kangourou par hectare était la seule solution au problème.
Les groupes de protection de la faune et de la flore étaient en désaccord avec le gouvernement et pensent qu’il est plus inhumain de tuer les kangourous que de les déplacer.
Le président de l’Association de protection de la faune et de la flore de l’Australie, Pat O’Brien, a déclaré que les manifestants essayeraient de faire cesser la battue.
« Nous pouvons promettre que Canberra verra des manifestations sérieuses. Beaucoup sont mécontents de cette décision » a déclaré pat O’Brien.
En 2004, des manifestations dans le monde entier avaient eu lieu contre l’abattage de 900 kangourous près d’un barrage qui fournit de l’eau à Canberra, qui provoquaient des problèmes d’érosion.
Steve Garlick, un porte-parole d’un groupe de protection animale local a déclaré que le déplacement des kangourous n’aurait pas été difficile.
Source : Actualités news-environnement