Les scientifiques ont défini 34 hotspots ou « points chaud » de biodiversité. Cela correspond à des zones qui présentent à la fois une forte richesse en espèces et un taux d’endémisme élevé, et pour lesquelles cette biodiversité semble menacée à court terme.
Les 34 hotspots représentent 1,4 % des terres émergées de la planète (soit 2,1 million de km²). On y retrouve 44 % des végétaux vasculaires et 35 % des espèces des quatre principaux groupes de vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens). La conservation de ces 1,4 % de terres permettrait donc de conserver un nombre important d’espèces.
Paradoxalement, alors que ces zones contiennent un maximum de biodiversité, elles abritent également une densité humaine plus élevée que les autres. La densité de population est ainsi supérieure de 71 % à la moyenne mondiale. Dans la majorité des hotspots, la population humaine est encore en pleine expansion avec un taux de croissance supérieure à la tendance mondiale. Au vu de ces éléments, on comprend bien que l’impact humain est un enjeu majeur et croissant sur une proportion importante de la biodiversité.
Source : Conservation nature ( Gérald Berger)