Le jaguar en sursis aux Etats-Unis

Les jours du jaguar sont comptés aux Etats-Unis. La population de jaguars qui vit au sud du pays, à la frontière avec le Mexique semble définitivement condamnée, notamment à cause de ce mur de défense érigé pour empêcher l’afflux de clandestins sur le sol américain.
Des écologistes avaient déjà souligné l’impact négatif de cette série de clôtures sur la faune sauvage et sur l’écosystème fragile de cette région. La population américaine de jaguars est en fait une partie de la population de félins vivant au Nord du Mexique. La séparation entre ces deux populations va inévitablement entraîner un appauvrissement génétique qui rendra les jaguars plus vulnérables aux maladies et aux changements dans leur environnement.

Plus grave encore, bien qu’une loi fédérale ait instauré un plan de conservation pour le jaguar le département de la faune sauvage (Fish and Wildlife Service) a officiellement annoncé sa décision d’abandonner tout plan de conservation en raison de la faiblesse des effectifs. Cette déclaration pourrait inciter certains pays d’Amérique du sud à faire de même, sous prétexte que le nombre de jaguars serait insuffisant. Les ONG et scientifiques estiment pour leur part que l’abandon du plan de conservation du jaguar permettra à l’administration Bush d’ouvrir de nouvelles mines dans la région, ainsi que d’autres routes.

Par ailleurs, les murs et clôtures érigés le long de la frontière mexicaine ont causé de graves dommages à l’environnement. La zone frontalière est constituée de vastes espaces vierges (forêts, désert, vallées, montagnes, rivières...), refuge pour une faune sauvage menacée. Or, la construction de ces murs a nécessité des routes, des installations électriques et certaines destructions. Par exemple, de larges surfaces ont été brûlées afin d’assurer une meilleure visibilité aux patrouilles stationnant le long des murs.

Le Mexique réfléchit à l’opportunité de porter plainte contre les Etats-Unis, auprès de la Cour Internationale de Justice, pour atteinte à l’environnement.

Source : Tierramerica

Le Jaguar et le crocodile



ça fait :glagla1: dans le dos

les Jaguars et l'Anaconda





spectaculaire , je pense que le mâle est noir , la femelle tachetée :danse1: suis pas sure






</A></I>

:confused: :confused: Le Jaguar tue L'anaconda

C'est bref et c'est la fuite :confused:
comme quoi ce n'est pas toujours le plus
gros qui gagne toujours






il ne faut pas se fier à plus petit que ...........

j'espère que le monde va se resaisir pour protéger

le Jaguar magnifique gros chat

Miaoouu...

sur !! il ne faut jamais croire que les plus petits sont les plus faibles.........

en tout cas ce jaguar est de toute beauté :coeur2: :coeur2:

Le jaguar : un félin américain devenu rare.

De nos jours, le jaguar équivalent de la panthère, est un félin devenu rare principalement à cause de l’homme. Le jaguar évoque à la fois la peur et l’admiration. Les hommes qui ont longtemps partagé la même forêt que lui ont cherché à s’approprier ses qualités par la magie ou par la capture. Puis les chasseurs ont pris le relais pour sa peau très prisée. Des mesures de protection ont donc dues êtres mises en place à partir de 1985.

Le jaguar vit principalement en Amérique centrale et en Amérique du Sud. L’aire historique de répartition de ce félin va de l’Amérique Centrale et du Sud des Etats-Unis (Arizona) à la Patagonie en Argentine. Il figure actuellement parmi les animaux en danger. Les plus gros jaguars connus sont ceux de la région du Mato Grosso au Brésil. Mais la chasse impitoyable les a décimés de la plus grande partie de cette aire. C’était une chasse intensive autant pour leur fourrure (un millier de tués par an en Amazonie brésilienne dans les années 60) que pour protéger le bétail. Dans plusieurs pays la destruction rapide de la forêt transformée en pâture pour le bétail ou en zones d’habitation a achevé ce que les chasseurs ont commencé.

Le jaguar a aussi été pourchassé à cause de sa réputation de mangeur d’homme mais cela n’est jamais été formellement prouvé. Beaucoup de chasseurs racontent que les jaguars solitaires auraient suivi des hommes dans la jungle avant de disparaître. En fait, ils les ont seulement escortés car ils auraient amplement eu l’occasion de les attaquer.

La chasse et le commerce du jaguar sont dorénavant interdits. Cependant, en Guyane Française, la chasse n’est pas réglementée et le jaguar y est continuellement chassé. On le rencontre encore au Venezuela mais ailleurs il est menacé d’extinction. Il en reste moins de 200 en Argentine. Il existe cependant des parcs nationaux et des réserves pour les jaguars. En Amérique centrale, il existe 46 zones de ce type qui totalisent 4,3% de la superficie totale de la région.

Aujourd’hui, les scientifiques qui essayent d’étudier les jaguars dans la nature sont confrontés à de grosses difficultés car les félins sont devenus rares. Il est pratiquement impossible de les apercevoir dans leur milieu naturel.




Source : Waliboo