Avec leurs crocs, ils ont cisaillé le grillage...
Cette nuit, deux loups se sont échappés du zoo de Pont-Scorff dans le Morbihan.
Ils ont réussi à couper le grillage de leur enclos avec les dents !
Ce matin les équipes de gendarmerie et de pompiers étaient sur les dents (pas les mêmes !). Dans les airs un hélicoptère essayait de repérer les fugueurs... et très vite il les a aperçus sur le golf de Quéven...
Pour rassurer les habitants du lieu, on nous dit "qu'ils ne seraient pas agressif pour l'homme" (alors que la peur des loups est encrée dans la mémoire humaine depuis la nuit des temps...)
On en a récupéré un... On est sur la piste de l'autre...
Un des deux loups a pu être capturé mercredi vers midi. Une fois repéré, il a fallu qu'une équipe du zoo usent d'un subterfuge... pour lui couper sa retraite à l'aide d'un filet et le forcer ensuite à entre dans une cage en métal...
Quant à son compère d'évasion, il est toujours en fuite !
Aux dernières nouvelles, on l'aurait vu ce matin du côté de la chapelle de Keriatel, à proximité d'une école de chiens guides d'aveugles...
(Source : Ouest France)
Pont-Scorff. Deux loups à crinière s’échappent du zoo
Hier, deux loups à crinière se sont échappés du zoo de Pont-Scorff. Si l’un d’eux a pu être récupéré dans un jardin, en fin de matinée, l’autre n’a été retrouvé qu’en fin de journée. Les responsables du zoo ne s’expliquaient pas, hier, comment les deux animaux ont pu sortir de leur enclos.
Dispositif impressionnant, hier matin, dans le secteur de Pont-Scorff, près de Lorient. Pompiers et gendarmes étaient sur le pied de guerre : deux loups à crinière s’étaient échappés du parc zoologique. L’un a été récupéré en fin de matinée, l’autre peu avant 18 h.
« J’ai cru que c’était un lion »
C’est en se rendant, comme tous les matins, vers 8 h, à l’enclos des loups à crinière que le soigneur s’est aperçu de l’escapade de ses protégés : deux mâles, âgés de deux ans, arrivés au parc scorvipontain en décembre 2006. Aussitôt, l’alerte est donnée. Très vite, les deux animaux sont repérés par des habitants du village de Keriaquel, distant d’environ un kilomètre à vol d’oiseau du parc. « J’étais dans la véranda, à prendre le petit déjeuner, quand je l’ai vu. Au début, j’ai cru que c’était un lion », explique une riveraine. La traque peut débuter. Outre le personnel du zoo, des pompiers et une quinzaine de gendarmes étaient à pied d’œuvre. L’hélicoptère de la gendarmerie a également été appelé en renfort.
Récupéré dans un jardin
C’est finalement aux abords du golf de Quéven qu’un des deux loups sera touché par les projectiles des fusils hypodermiques. Mais l’animal n’en continue pas moins sa course vers le bourg. Coincé dans un jardin de la cité quévenoise de Kerdelam, il sera placé dans une cage avant d’être ramené au parc ou il a bénéficié de quelques soins. Après l’avoir endormi, la vétérinaire et les soigneurs l’ont notamment réhydraté, parant ainsi aussi aux lésions musculaires, l’animal n’étant pas habitué à un tel exercice. À midi, le vaste dispositif de recherche était levé. « L’animal encore recherché doit être terrorisé. Il a quitté son enclos, son cocon et n’a qu’une envie désormais, c’est de le retrouver. Il peut être n’importe où, autant attendre que quelqu’un l’aperçoive pour cerner le secteur de la recherche, explique Alain Le Héritte, le directeur du parc. L’animal, originaire d’Amérique du Sud, ressemble plus à un renard haut sur pattes qu’à un loup proprement dit, et n’est pas dangereux. Son régime alimentaire est composé principalement de fruits, de baies, et à l’occasion d’un peu de viande. Dans la nature, sa proie la plus grosse est un lapin ». L’escapade des deux loups à crinière reste incompréhensible pour les responsables. « Le grillage de l’enclos est enterré sur 20 cm. S’il y a rupture, c’est généralement au niveau du sol, à cause du ruissellement ou de l’usure. Les loups ont peut-être été excités par des chats ou un lapin », explique Xavier Vaillant le sous-directeur.
Trente gendarmes
Dans l’après-midi, la gendarmerie, qui avait mobilisé une trentaine d’hommes de Vannes et Ploërmel, auxquels s’étaient joints trois représentants de l’office national de la chasse, spécialistes des pistes d’animaux, ont repris les recherches. Après avoir à nouveau passé le zoo au peigne fin, ils ont organisé des battues dans les secteurs boisés et humides des environs, habitats traditionnels des loups à crinière. Peu avant 18 h, l’alerte est donnée : le second loup a été aperçu non loin du secteur ou avait été vu son compère, le matin. Après une traque d’une courte durée, un tir de seringue Hypodermique a eu raison de l’animal qui a été ramené au zoo, au grand soulagement des responsables du parc zoologique.
Une panthère des neiges en 1987
Une telle mésaventure demeure exceptionnelle. La dernière fois qu’un animal avait ainsi pris la poudre d’escampette, c’était en 1987 : une panthère des neiges dont l’enclos avait été détruit par l’ouragan, avait erré dans la nature pendant huit jours.
Source : letelegramme.com