La ' toxicologie cellulaire " au secours des animaux de laboratoire.
La toxicologie va bientôt connaître des changements. L’univers des recherches et des tests scientifiques sera révolutionné grâce au prochain avènement de la toxicogénomique ou toxicologie cellulaire. Dans un avenir proche, le test de la nocivité des différents produits à composantes chimiques qui sont commercialisés au grand public ne nécessitera plus le recours aux fameux animaux de laboratoire.
En novembre 2007, la Commission Européenne a dévoilé un rapport selon lequel les animaux de laboratoire utilisés en une seule année peuvent atteindre un effectif de dix millions. Si l’on se penche sur les espèces animales qui subissent le plus fréquemment les expérimentations, la souris et le rat sont en tête. Viennent ensuite les animaux à sang froid, les oiseaux et les équidés. Des animaux insoupçonnés comme les bœufs, les moutons ou encore les cochons peuvent également être utilisés.
Grâce à la toxicogénomique, le bien-être de millions d’animaux pourra être préservé. Avec cette technique, les observations seront réalisées in vitro sur des cellules souches. Les cobayes s’avèreront de ce fait inutiles. Les résultats seront obtenus d’une manière automatique et les coûts des études seront grandement amoindris. Lorsque la toxicogénomique sera opérationnelle, plus de 10 000 tests pourront être menés en une seule journée seulement.
Bien que la toxicogénomique promette monts et merveilles, il est à noter que sa réalisation n’est pas encore pour demain. Toutefois, les recherches vont bon train et les subventions financières sont conséquentes. Dans tous les cas, les défenseurs des droits des animaux y voient un espoir solide. « Que ne ferait-on pas dans l’espoir d’une idée ! » l’a si bien dit Jean Henri Fabre dans ses « Souvenirs entomologiques ».
Source : Waliboo.com