La sittelle torchepot est un oiseau trapu. Elle a les parties supérieures bleu-gris, et une queue courte. Les parties inférieures, menton et cou, sont blanches, devenant orangées sur le haut de la poitrine, les flancs, l'abdomen et les sous-caudales. Les ailes sont courtes et arrondies, et les rémiges sont plus foncées que le dos.
La tête bleu-gris est assez grosse, avec une ligne noire traversant l'oeil et finissant vers les scapulaires. Les joues sont blanches, ainsi que le menton et le devant du cou.
Le bec bleu-gris est long et pointu. Les yeux sont noirs. Les pattes et les doigts aux longues griffes noires sont brun orangé clair.
Les deux sexes sont semblables, avec le mâle légèrement plus grand. La femelle est un peu Sittelle torchepot plus terne que lui.
Le juvénile est semblable aux adultes de même sexe, mais plus terne sur la calotte et le manteau, moins coloré en dessous, et avec une ligne noire sur les yeux moins accentuée.
La sittelle torchepot a pour cri le plus commun un court « chwet » émis quand elle est excitée, et répété plusieurs fois. Elle lance un « seet » haut perché, ou une « sit » plus court en guise de cri de contact.
Son chant est une lente série de sifflements perçants « pwee-pwee-pwee-pwee-pwee », parfois remplacée par un « pipipipipipi » rapide et excité.
La Sittelle torchepot sittelle torchepot affectionne les bois de haute futaie, feuillus, mixtes et résineux. Mais on la rencontre aussi en abondance dans les parcs et les grands jardins.
DISTRIBUTION : la sittelle torchepot est sédentaire et largement répandue dans la plupart des pays de l'Europe tempérée et en Asie.
La sittelle torchepot est capable de parcourir les troncs d'arbres et les branches dans un sens ou dans l'autre, même avec la tête en bas. Elle bouge obliquement, se suspendant grâce à la patte supérieure, et se propulsant avec l'autre. Elle n'utilise pas la queue comme les pics, mais ses longues griffes. Sittelle torchepot
Pour se nourrir d'un gland ou d'une noisette, elle l'emporte sur une branche où elle la cale dans une crevasse de l'écorce, et elle la taillade pour l'ouvrir avec de vigoureux et bruyants coups de bec. Elle fréquente aussi les mangeoires où elle se montre très agressive, chassant les autres oiseaux. Elle est très active et agile. Elle sautille rapidement sur le sol.
Elle est souvent vue en couples ou seule. Elle dort dans un trou d'arbre ou de rocher.
La parade nuptiale démarre début mars. Le Sittelle torchepot mâle expose les belles couleurs de ses flancs en gonflant ses plumes, ouvrant les ailes et déployant la queue pour bien montrer les taches blanches des rémiges.
Il défend son territoire en criant son « chwett-chwett » et en le répétant.
La sittelle torchepot effectue des vols courts d'un arbre à l'autre. Pour voler sur de plus longues distances, elle a un vol ondulant en dehors du couvert des arbres.
La sittelle torchepot niche dans des trous ou des crevasses, mais ne creuse pas elle-même. C'est souvent une ancienne loge de pic. Elle réduit Sittelle torchepot l'entrée en la plâtrant avec de la boue, construisant un dur mur de boue séchée autour du trou jusqu'à ce qu'il ait la bonne taille. Elle utilise aussi de la résine en tant que répulsif pour les prédateurs. L'intérieur du trou est tapissé de morceaux de copeaux d'écorce, d'herbes, de poils et de plumes.
La femelle dépose 6 à 8 oeufs blancs, tachetés de brun. L'incubation dure environ 13 à 18 jours. Quand ils naissent, les poussins sont couverts de duvet gris foncé épars. Ils sont nourris par les deux parents, principalement avec des insectes. Ils Sittelle torchepot quittent le nid au bout de 23 à 26 jours après la naissance.
Cette espèce produit une couvée par saison, parfois deux si la première est perdue.
La sittelle torchepot se nourrit d'insectes et d'araignées qu'elle trouve dans l'écorce des arbres. En hiver, elle se nourrit aussi de graines. Pour se nourrir, elle se rapproche souvent des habitations. Ses préférences vont surtout aux graines de tournesol : elle les prend une à une dans son bec, s'envole sur une branche, cale la graine sur un tronc, la décortique et avale le noyau, puis s'en va en chercher une autre.
La sittelle torchepot est commune et largement répandue dans son habitat.