L'une des plus anciennes découvertes date de 1784 qui laissa d'ailleurs perplexe les paléontologues qui ne surent s'il s'agissait d'une créature aquatique, d'une chauve-souris ou d'un oiseau.
C'est au 19ème siècle que G.Cuvier mis en évidence la nature reptilienne de ce fossile et le baptisa Pterodactylus "doigt ailé".
En 1888, E.T Newton démontre que les ptérosaures possédaient un cerveau très semblable à celui des oiseaux grâce au crâne incomplet de Scaphognathus "mâchoire en barque".
Le moulage démontra que les ptérosaures avaient une intelligence comparable à celle des oiseaux.
En 1901, Harry Govier Seeley conclut que ces reptiles possédaient des poumons complexes et un système de sacs aérien semblable à celui des oiseaux. Il en déduisit également qu'ils devaient avoir un cœur cloisonné comme celui des oiseaux et des mammifères.
Tout semble indiquer que les ptérosaures étaient "à sang chaud". Cette théorie a été confirmée avec la découverte de plusieurs ptérosaures du Jurassique qui présentaient une couverture pileuse, comme par exemple Sordes pilosus "démon poilu".
Caractéristiques des ptérosaures
En Italie du Nord, on a trouvé trois espèces des premiers vertébrés volants, les ptérosaures, qui vivaient le long des rivages nord-ouest de la mer Téthys. Le plus ancien, Eudimorphodon, était piscivore. L’envergure des ailes atteignait un mètre. Il possédait la longue queue caractéristique de tous les ptérosauriens du Trias.
Caractéristiques des ptérosauresEn Italie du Nord, on a trouvé trois espèces des premiers vertébrés volants, les ptérosaures, qui vivaient le long des rivages nord-ouest de la mer Téthys. Le plus ancien, Eudimorphodon, était piscivore. L’envergure des ailes atteignait un mètre. Il possédait la longue queue caractéristique de tous les ptérosauriens du Trias.
L’aile des ptérosaures consistait en une membrane tendue sur toute la longueur des os du bras et du poignet, ainsi que l’os énormément allongé du quatrième doigt.
Elle était renforcée par un système sophistiqué de milliers de fibres parallèles constituées d’un matériau inconnu, peut-être de la kératine, disposées en « tranches » entre des couches de peau.
Ces fibres ne servaient pas uniquement à rendre l’aile rigide en vol, mais peut-être aussi à en changer la conformation pour exécuter certaines manœuvres de vol.
Cette construction est très différente de celle des oiseaux et des chauves-souris. Elle permit aux Ptérosauriens de prospérer tout au long du Jurassique et jusqu’au Crétacé.
Les paléontologues ont étudié la boite crânienne bien conservé de Scaphognathus, un ptérosaure du Jurassique supérieur.
Ils en ont conclu que cette espèce, ainsi que vraisemblablement les espèces apparentées, avaient une excellente vision mais un odorat médiocre.
Le cervelet et les lobes associés du cerveau sont très développés, témoignant d’une certaine agilité, et renforçant l’hypothèse d’un vol actif.
La plupart des Ptérosaures ont été trouvés dans des environnements aquatiques, mais, cela peut simplement vouloir dire que les conditions de conservations y sont plus favorables.
Cela ne nous indique pas clairement les conditions environnementales habituelles de ces reptiles volants.
Les Ptérosaures étaient recouverts d’une fine fourrure comme on peut le voir sur certains spécimens de Solnhofen, et sur d’autres trouvés au Kazakhstan.
La fourrure constitue une indication assez sûre, et la plupart des paléontologues admettent que les Ptérosaures étaient des animaux à sang chaud.
Ils avaient ainsi le métabolisme nécessaire au vol.
Les Ptérosaures de petite taille pratiquaient le vol battu mais les plus grandes espèces devaient plus vraisemblablement pratiquer le vol plané.
Tous les paléontologues ne sont pas d’accord sur le fait que les ptérosaures pratiquaient un vol actif. Ce type de vol nécessite une grosse dépense d’énergie.
Cependant, si on admet que ces reptiles volants avaient le sang chaud, il n’y a aucune raison de ne pas admettre qu’ils volaient dans le sens propre du terme.
Les premières découvertesL'une des plus anciennes découvertes date de 1784 qui laissa d'ailleurs perplexe les paléontologues qui ne surent s'il s'agissait d'une créature aquatique, d'une chauve-souris ou d'un oiseau.
C'est au 19ème siècle que G.Cuvier mis en évidence la nature reptilienne de ce fossile et le baptisa Pterodactylus "doigt ailé".
En 1888, E.T Newton démontre que les ptérosaures possédaient un cerveau très semblable à celui des oiseaux grâce au crâne incomplet de Scaphognathus "mâchoire en barque".
Le moulage démontra que les ptérosaures avaient une intelligence comparable à celle des oiseaux.
En 1901, Harry Govier Seeley conclut que ces reptiles possédaient des poumons complexes et un système de sacs aérien semblable à celui des oiseaux. Il en déduisit également qu'ils devaient avoir un cœur cloisonné comme celui des oiseaux et des mammifères.
Tout semble indiquer que les ptérosaures étaient "à sang chaud". Cette théorie a été confirmée avec la découverte de plusieurs ptérosaures du Jurassique qui présentaient une couverture pileuse, comme par exemple Sordes pilosus "démon poilu".
Caractéristiques des ptérosauresEn Italie du Nord, on a trouvé trois espèces des premiers vertébrés volants, les ptérosaures, qui vivaient le long des rivages nord-ouest de la mer Téthys. Le plus ancien, Eudimorphodon, était piscivore. L’envergure des ailes atteignait un mètre. Il possédait la longue queue caractéristique de tous les ptérosauriens du Trias.
L’aile des ptérosaures consistait en une membrane tendue sur toute la longueur des os du bras et du poignet, ainsi que l’os énormément allongé du quatrième doigt.
Elle était renforcée par un système sophistiqué de milliers de fibres parallèles constituées d’un matériau inconnu, peut-être de la kératine, disposées en « tranches » entre des couches de peau.
Ces fibres ne servaient pas uniquement à rendre l’aile rigide en vol, mais peut-être aussi à en changer la conformation pour exécuter certaines manœuvres de vol.
Cette construction est très différente de celle des oiseaux et des chauves-souris. Elle permit aux Ptérosauriens de prospérer tout au long du Jurassique et jusqu’au Crétacé.
Les paléontologues ont étudié la boite crânienne bien conservé de Scaphognathus, un ptérosaure du Jurassique supérieur.
Ils en ont conclu que cette espèce, ainsi que vraisemblablement les espèces apparentées, avaient une excellente vision mais un odorat médiocre.
Le cervelet et les lobes associés du cerveau sont très développés, témoignant d’une certaine agilité, et renforçant l’hypothèse d’un vol actif.
La plupart des Ptérosaures ont été trouvés dans des environnements aquatiques, mais, cela peut simplement vouloir dire que les conditions de conservations y sont plus favorables.
Cela ne nous indique pas clairement les conditions environnementales habituelles de ces reptiles volants.
Les Ptérosaures étaient recouverts d’une fine fourrure comme on peut le voir sur certains spécimens de Solnhofen, et sur d’autres trouvés au Kazakhstan.
La fourrure constitue une indication assez sûre, et la plupart des paléontologues admettent que les Ptérosaures étaient des animaux à sang chaud.
Ils avaient ainsi le métabolisme nécessaire au vol.
Les Ptérosaures de petite taille pratiquaient le vol battu mais les plus grandes espèces devaient plus vraisemblablement pratiquer le vol plané.
Tous les paléontologues ne sont pas d’accord sur le fait que les ptérosaures pratiquaient un vol actif. Ce type de vol nécessite une grosse dépense d’énergie.
Cependant, si on admet que ces reptiles volants avaient le sang chaud, il n’y a aucune raison de ne pas admettre qu’ils volaient dans le sens propre du terme.
C’est d’autant plus vrai que l’ensemble de leur morphologie est très bien adapté au vol.
Leur crâne était allégé par de grandes ouvertures et les os étaient dotés de cavités pneumatiques. Bien que cette affirmation ne soit pas vraie pour tous les grands ptérosaures. La découverte de Hatzegopteryx thambema a permis d'en savoir plus sur la constitution du crâne des ptérosaures de la famille des Azhdarchidae.
Cependant, les ptérosaures étaient bien des reptiles. Leurs ailes présentaient encore des doigts articulés.
Leurs pattes postérieures, réduites leur servaient sans doute à s’agripper au repos.
Les Ptérosaures de SolnhofenAprès leur apparition à la fin du Trias, un certain nombre de Ptérosaures a été retrouvé dans des couches du début et milieu du Jurassique, en Angleterre, en Inde et en Arizona, aussi bien que dans le Posidonienschiefer de Holzmaden.
Les meilleurs témoignages du succès de ces reptiles volants proviennent d’une série de dépôts jurassiques, et particulièrement du calcaire de Solnhofen en Bavière.
La région de Solnhofen, il y a 50 millions d’années, était dans une mer chaude, un tranquille lagon, situé en arrière de récifs de cnidaires sur les rivages nord de la mer Téthys.
Il y régnait un climat tropical et, autour des rivages, les forêts étaient peuplées de petits dinosaures théropodes, de lézards et de ptérosaures.
Les restes fossiles des Ptérosaures y sont nombreux avec des centaines de spécimens appartenant à huit genres différents.
Rhamphorhynchus et Scaphognathus sont des ptérosaures de la taille d’un goéland. De fines empreintes montrent que Rhamphorhynchus possédait une poche au niveau de la gorge, dans laquelle il stockait des poissons.
C’était apparemment l’aliment de base des Ptérosaures de Solnhofen. Ils les attrapaient probablement en piqué à la surface des eaux.
Les grandes mâchoires d'Anurognathus, un ptérosaure de 30 cm d’envergure, suggèrent qu’il devait capturer les insectes en vol.
Comment se fait-il que tant de Ptérosaures aient péri en mer ? En fait, la plupart étaient déjà morts lorsque les courants les ont amenés jusqu’au lagon.
Alimentation des ptérosauresLes crânes fossilisés nous montrent les différentes habitudes alimentaires des ptérosaures. Les becs et les mâchoires ont évolué en fonction des régimes de chacun.
Pterodaustro utilisait ses dents pour filtrer sa nourriture dans des eaux peu profondes. Sa méthode d’alimentation est comparable à celle des baleines à fanons actuelles.
Cearadactylus possédait des dents qui s’imbriquaient les unes dans les autres quand il refermait la mâchoire. L’extrémité des mâchoires est élargie et plusieurs grandes dents saillent sur les côtés.
Dsungaripterus possède une crête osseuse le long de son museau. Ses longues mâchoires sont incurvées vers le haut et se terminent en pointe fine. On pense qu’il arrachait les coquillages aux rochers du littoral. Il écrasait ensuite les coquilles avec ses dents plates situées au fond de sa mâchoire.
Pteranodon n’avait pas de dents. Par contre, son puissant bec très pointu pouvait perforer les peaux les plus dures.
Soit Pteranodon, comme le pélican moderne, ramassait les poissons dans ses mâchoires et les avalait entier, soit il était charognard. Peut-être était t-il assez opportuniste pour s’alimenter des deux manières ?
Les Ptérosaures du Crétacé
Les ptérosauriens du Crétacé développèrent une grande quantité de formes. Comparés aux ptérodactyloïdes jurassiques, ils sont généralement plus grands, et sont devenus de plus en plus grands tout au long du Crétacé.
Simultanément, certaines espèces comme Pteranodon ont perdu leurs dents.
A la fin du Crétacé, deux familles de ptérosauriens géants dominaient :
Les ptéranodontides en Amérique du Nord
Les azhdarchides, partout dans le monde
Pteranodon est le mieux connu. Il atteignait une envergure de 5 à 8 m. Le record d’envergure est détenu par un ptérosaurien azhdarchide appelé Quetzalcoatlus dont l’envergure a été estimée entre 11 et 15 m, soit quatre fois plus que celle du Condor.
Cependant, Hatzegopteryx thambema, décrit en 2002 est probablement de la même taille que Quetzalcoatlus.
Les ptérosaures se sont éteints en même temps que leurs cousins dinosauriens. Ils n'ont eu aucun descendants et aucun animal n'a actuellement une anatomie équivalente.Les ptérosaures sont divisés en deux sous-ordres :
Les Rhamphorhynchoïdes qui ont vécu du Trias supérieur au Jurassique supérieur
Les Ptérodactyloïdes qui ont vécu du Jurassique supérieur à la fin du Crétacé.