Animaux étranges

Les clavelines



Ces grandes clavelines, nommées également "clochettes de cristal", mesurent 2 à 4 centimètres de long. Des lignes blanches encerclent les siphons et lui donnent un aspect délicat et élégant, apprécié des plongeurs Photo © Frédéric Maxant

Les clavelines
Les ascidies possèdent deux siphons, l'un pour aspirer l'eau et les aliments qu'elle contient, l'autre pour la recracher chargée des excréments, après qu'elle ait été filtrée par une branchie qui assure aussi la respiration. Les ascidies sont des chordés car leur larve mobile est dotée d'une chorde, précurseur de la colonne vertébrale. Ces animaux sont très proches des ancêtres des vertébrés.

Taille : de 10 à 20 mm environ, mais certains individus peuvent atteindre 30 mm. Les colonies comptent entre 3 et 300 individus, que l'on rencontre sur les substrats durs de la surface jusqu'à 50 m de fond. On voit les clavelines accrochées aux rochers, aux gorgones, aux algues et même sous les bouées, en Atlantique des côtes de la Norvège et l'Irlande jusqu'au Portugal, en mer du Nord, Manche et Méditerranée occidentale.

Nom latin : Clavelina lepadiformis
Nom usuel : Claveline, clochette de cristal

c'est vraiment des animaux ??? Parce que pour la plupart on dirait des plantes...

Exemple pour la claveline lire ceci.

Elle est bien un animal !

L'Ornithorynque

C’est quoi un ornithorynque ? A première vue, il s’agit d’un mammifère comme tant d’autres mais attention, il est bien plus que cela. Une étude effectuée sur le génome de cet étrange animal le qualifierait à la fois de reptile, de mammifère et d’oiseau.

Pour décrypter les secrets de cet animal qui sort de l’ordinaire avec son bec de canard, ses pattes de loutre et sa queue de castor, on a vu la participation de généticiens de huit pays dont les Etats-Unis, l’Australie, la France, l’Angleterre et l’Espagne. La détermination de l’ordre dans lequel se succèdent les quatre bases de l’ADN qu’on appelle plus simplement le séquençage a été réalisée sur une femelle prénommée Glennie vivant en Australie.

Ainsi, le génome de ce mammifère semi aquatique, ovipare et allaitant présenterait un mélange de caractéristiques que l’on retrouve chez le reptile ancestral et les mammifères. Et une cinquantaine de ses chromosomes se rapportent aux caractères sexuels correspondraient à ceux des oiseaux.

Selon le Pr Richard Wilson, directeur du Centre du génome à l’université de Washington qui a dirigé les travaux “ce mélange fascinant de traits dans le génome de l’ornithorynque fournit beaucoup d’indices sur la fonction et l’évolution de tous les génomes de mammifères”.

Enfin, les scientifiques ont fait une autre révélation. En effet, par rapport à l’homme, au chien, à la souris, à l’opossum et à la poule, l’ornithorynque possèderait environ 82 % de leurs gènes.