Outre le réchauffement climatique, les plantes parasites contribuent dans une large proportion à la destruction du récif corallien. Mais le poisson lapin pourrait être la solution efficace à long terme car il en est friand.
Cette année 2008 a été décrétée par des experts en matière de récifs coralliens et leurs sympathisants comme étant “l’Année internationale du récif corallien“. Dans cette perspective, un appel a été lancé à l’endroit des pays qui ont des zones côtières afin de préserver les récifs coralliens et la biodiversité marine en général. Dans une récente étude, Kristalina Georgieva, directrice de la Stratégie et des Opérations du Réseau pour le développement viable de la Banque Mondiale a évoqué la relation entre la destruction progressive des récifs coralliens et le réchauffement de la planète. L’augmentation de la température des eaux de mer fait que les coraux expulsent les algues avec qui ils vivent en symbiose. Pourtant ce rejet leur est fatal car ils blanchissent et meurent progressivement. Et outre l’élévation de la température des eaux, la prolifération des plantes parasites nuit également au développement des jeunes coraux entraînant ainsi la destruction du récif corallien.
Mais la solution est peut-être toute proche. En effet, le poisson lapin se régale de ces plantes parasites avec une vitesse dix fois plus rapide que le poisson perroquet ou le poisson chirurgien. Preuve à l’appui, les exploits de ce petit poisson ont été filmés par le professeur David Bellwood, du Centre d’études des récifs coralliens.
Ainsi il faudrait et il suffirait de favoriser la prolifération de cette espèce de poisson.
Source: WalibooPoisson lapin :Poisson perroquet :Poisson chirurgien jaune :Poisson chirurgien bleue :
Poisson chirurgien violet :