Je transmet
"Chers Amis de la P.A.,
Je voudrai attirer votre attention, sur un second combat, tout aussi important, qui est mené par un Homme de qualité, Monsieur Mohamed BENATA, pour qui j'ai un immense respect et qui nous fait réagir sur la destruction de notre bio-diversité . Cela veut dire la disparition de diverses espèces animales et la perte irrémédiable de leurs habitats naturels. Tout ceci, au profit d'un projet hôtelier Espagnol, qui n'a d'autre but que l'argent au détriment de la nature. Je vous invite à visionner plusieurs reportages extrêmement parlants sur cette hécatombe déjà en cours, et que nous essayons de stopper grâce à la mobilisation de toutes et tous aussi bien au Maroc qu'à l'étranger.
Aussi, après avoir pris le temps de visionner tous les reportages, dont certains effectués par notre propre télévision nationale, je vous invite à vous mobiliser massivement contre cette aberration contre nature, en signant la pétition en ligne.
Je vous laisse apprécier les propos de Mr. BENATA et vous laisse face à votre conscience. Ne nous laissez pas tomber.
Amicalement, Amal."
"Salam Aalaykoum,
Mes Amis soyez vigilant!
Votre silence peut tuer le SIBE de l'Embouchure de la Moulouya.
Votre Voix compte beaucoup pour tenter de sauver la Biodiversité de ce Site merveilleux.
Tous ensemble nous pouvons encore sauver ce refuge où stationnent des milliers d'oiseaux migrateurs chaque année.
Il faut oser dire NON à FADESA; dire NON au Gouvernement du Maroc qui veulent nous priver de notre Biodiversité et qui veulent priver de milliers d'êtres vivants de différentes espèces, vertébrés, invertébrés, de leur habitat naturel qui les a hebergé pendant des millénaires.
Je vous invite à visualiser cette Vidéo qui montre les dangers qui menacent ce Site paradisiaque d'oiseaux et de nombreux écosystèmes:
https://www.youtube.com/watch?v=xEUricMLjAkLisez les témoignages des pétitionnaires, en voilà un exemple du Pr Berrahmoun Zineb enseignante chercheur à Rabat:
"Le développement d'un pays passe par la gestion de son environnement humain, naturel et culturel. Cette gestion ne peut se faire à coups de projets ponctuels, c'est la raison d'être des études de faisabilité et des études d'impact. Le Maroc est signataire de très belles conventions internationales qu'il a aussi adoptées. Il possède également plusieurs textes, lois, décrets qui visent cela. C'est donc un engagement de sa part! L'Etat doit donner l'exemple et être un modèle. Comment veut-on faire respecter le code de la route par un citoyen si l'Etat lui-même, garant de toutes les lois et de la durabilité et du bien-être du pays, ne préserve pas ses ressources à long terme !! Nous voulons notre développement mais pas de cette façon ! Arrêtons ces massacres de la Nature Marocaine qui détient des richesses inestimables et qu'on risque de perdre à jamais! "
Voila un autre témoignage de mon Ami Chemlali Abderrahman, Lauréat du Prix Hassan II pour l'Environnement:
"Qu'on arrête la baléarisation du littoral marocain:
Exemple de Saidia et La Moulouya Vaste de 3000 hectares, La Moulouya abrite l'une des biodiversités aviennes les plus riches dans le monde, estimée à 201 espèces; soit la densité d'une espèce pour 15 hectares. Ce trésor avien est à l'origine du label Ramsar octroyé à La Moulouya, constituant son imposante composante biotique.
Certes de prime abord, La Moulouya parait relativement plus riche en oiseaux que le continent européen abritant 900 espèces pour une densité ornithofaune d'une espèce pour 11000 kilomètres carrés environ
Les apparences sont trompeuses, car le gain en biodiversité avienne à la Moulouya se fait aux dépends de la représentativité de ses espèces aviennes; car les oiseaux sont contraints à d'autant plus de compétitivité interspécifique et même intra spécifique, que la réduction du territoire de cette réserve se fera sentir par la ruée vers La Grande Bleue via le bétonnage.
La richesse biodiverse avienne à La Moulouya tient à la pléthore de ses habitas, 15 en l'espace de 3000 hectares, soit en moyenne 200 hectares pour un habitat. La répartition spatiale des oiseaux est certes systémique en moyenne de compétitivité interspécifique de 13 espèces par habitat. Hélas cette moyenne n'est plus valable pour la juniperaie la forêt du genévrier rouge, déboisée par le monstre immobilier du tourisme de masse: Fadesa
De nature les oiseaux contraints à survivre à l'intérieur d'un même habitat se taillent des niches spécifiques, mais comme la nourriture n'est pas répartie uniformément le long de chaque habitat, la concentration des espèces voisines aux formes de becs et pattes convergentes, se fait dans les points de richesse de biomasse. Ainsi la cohabitation des espèces limicoles, et autres piscivores dans les eaux courantes, la plage et les marécages de la Moulouya illustre bien le concept de niche, qu'on appelle aussi microhabitat.
La raréfaction des espèces aviennes déjà rares à La Moulouya, telles l'Avocette élégante, et l'Echasse blanche, dont les spécimens sont comptés sur les doigts, se fera encore sentir durant les années à venir, d'une part par les contraintes naturelles hostiles telles la cohabitation et la compétitivité avec des espèces opportunistes comme les goélands, dérobeurs d'œufs des autres espèces, et le réchauffement climatique dont les impacts négatifs au Maroc se sont déclarés cette année clairement par la non migration complète de Max la cigogne balisée; la plus suivie par satellite et par internet, qui pour la première fois depuis 1999 n'a pas traversé le détroit de Gibraltar. Cette observation atteste une fois de plus que les oiseaux et en particulier les migrateurs comme l'emblème vivant de l'Alsace sont des bio-indicateurs très remarquables qu'il faut préserver pour connaître l'évolution de l'histoire naturelle contemporaine.
D'autre part à la Moulouya la raréfaction de l'avifaune en particulier, la flore et la faune en général est due par l'action anthropique nuisible qui remplace les dunes par des immeubles, qui seront eux-mêmes menacés par l'érosion des plages. A chaque tempête, les habitations manqueront de peu d'être emportées par la mer. Cette urbanisation côtière marocaine due à la politique du tourisme de masse causera la destruction quasi totale du littoral marocain, et sera connue par la «baléarisation» sud de la Méditerranée.
De 1970 à 1990, 10000 kilomètres de rivages en Europe et un tiers des 5500 kilomètres de côtes françaises a disparu derrière des murs de béton. La raison? La ruée vers le littoral amorcé dans les années 60 avec le boom du tourisme. Tout le monde veut sa vue sur la mer. Depuis trente ans, les conséquences sont terribles: écosystèmes menacés, nappes phréatiques raréfiées, pollution exponentielle et, bien sûr, flambée de l'immobilier, sans parler des changements de mœurs avec tous les déboires du tourisme de sexe que provoque la baléarisation. En 1990, le gouvernement autonome des Baléares a pris des mesures drastiques, de démolir les énormes hôtels à grands coups de dynamite, en France actuellement Le conservatoire du Littoral fait de même par les bulldozers.
En conclusion, Avant d'arriver à ce stade, soyons sages au Maroc en étant mimétiques dans le bon sens, évitons de commettre les mêmes bêtises de la baléarisation, en appliquant un moratoire à la frénésie des prestataires immobiliers par la promulgation d'une loi littorale marocaine et son application à la lettre.
Ceci étant dit, nous ne pouvons pas arrêter le courant de la vie, la démographie galopante et le développement économique, alors comment faire rimer développement et environnement? Equation résolvable, tout simplement en copiant méticuleusement le modèle de la ville durable Curitiba, l'une des villes écologiques de la planète, qui en 40 ans sa démographie a passée de 300 000 à 2 100 000 habitants, en faisant progresser sa surface verte de 0.50 à 52 m² par habitant.
L'homme moderne doit reconnaître sa place humble, et non essentielle dans le puzzle naturel, et que les petits êtres sans défense –les arbres et les plantes- qu'il déboise, piétine et défriche sont les plus essentiels pour sa vie par leur fonction, la photosynthèse, le phénomène quantitativement et qualitativement le plus important dans la biosphère, lui fournissant oxygène, nourriture, humidité, le bien être, etc
« Couper les arbres, c'est sacrifier les pluies » Jacques Yves Cousteau
« L'Homme précède les forêts, les déserts le suivent » Chateaubriand
Abderrahmane CHEMLALI
Lauréat du Prix Hassan II 2006 de l'Environnement
Président de l'APROCIB
Association de Protection des Cigognes Blanches Berkane Maroc"
"Tous ensemble nous pouvons sauver le SIBE de la Moulouya"
Signez la Pétition pour sauver la Moulouya:
http://www.lapetition.be/en-ligne/ptition-pour-sauver-le-sibe-ramsar-de-lembouchure-de-la-moulouya-1799.htmlMerci pour l'environnement, merci pour la planète et sa biodiversité.....
Accueil 
