Les tortues d’Asie n’échappent pas aux trafiquants d’espèces protégées !
Aucune ville, aucun pays n’y échappe. C’est une pandémie, une véritable maladie à l’échelle planétaire. Pour être plus clair, il s’agit ni plus ni moins que des trafics illicites. Ceci est certainement dû au fait que ces marchés sont souvent juteux et rapportent bien plus que le commerce légal. Différents domaines sont touchés, que ce soit les œuvres d’art, les produits narcotiques et même les animaux, tout y passe. Concernant ces derniers, les pays où vivent bon nombre d’animaux dits exotiques, sont leurs territoires de prédilection. Et les tortues d’Asie n’échappent pas aux trafiquants d’espèces protégées.
Pourquoi les tortues d’Asie du sud-est sont-elles les victimes de trafiquants ? La raison en est simple : elles sont appréciées dans plusieurs domaines. Si certains en font des animaux de compagnie, d’autres se délectent de leur chair. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement la tortue d’Asie qui est victime du commerce illicite. De nombreuses espèces d’animaux originaires du même continent sont concernées. Il s’agit entre autres des ours, des tigres, des orang-outangs et même les éléphants. Adoptés par des personnes désireuses de posséder des espèces animales exotiques dont celles classées dans la catégorie des NAC ou Nouveaux Animaux de Compagnie, ces animaux terminent malheureusement souvent leur vie dans un zoo.
En Indonésie, les trafics se font de plus en plus denses et toutes les espèces protégées dans le pays font l’objet de commerce illégal. L’association britannique Trafic poursuit la vocation de dénicher tous les malfrats et de faire cesser définitivement les échanges illégaux. Et pour que la lutte contre le commerce illicite puisse porter ses fruits, Trafic demande aux autorités indonésiennes de prendre des mesures draconiennes en interdisant entièrement l’exportation des tortues et en suivant de plus près les espèces animales protégées.
Cependant, qui dit exportation dit importation. A qui donc profite le “crime”, sinon à l’exportateur et à l’importateur ? Ainsi les mesures drastiques ou draconiennes sont à prendre des deux côtés, à la sortie et à l’entrée. Sinon c’est peine perdue !
Source : Waliboo
Quand on lit que c'est une pandémie, une véritable maladie à l'échelle planétaire,il n'y vraiment pas de quoi être optimiste vis à vis de ces trafics.
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