Grenelle de l'environnement du blof ?

Alors le grenelle de l'environnement c'était pas ''pour de vrai''?

L'abeille existe sur terre depuis plus de 60 millions d'années, soit Bien avant l'être humain...
En raison d'une complémentarité exemplaire, abeilles et plantes à fleurs se sont développées parallèlement et ont participé à l'émergence d'une biodiversité exceptionnelle:
80% des fruits et légumes présents dans nos assiettes sont issues du travail des abeilles.

La disparition massive des ruchers semblait s'enrayer depuis quelques mois notamment grâce à l'interdiction enfin obtenue des insecticides Gaucho et Regent.
Mais voila, M. Barnier, Ministre de l'agriculture a autorisé il y a quelques semaines la mise sur le marché d'un nouvel insecticide systemique neurotoxique,le cruiser, de la même famille de ceux precedemment interdits.
Je m'associe pleinement à la manifestation d'aujourd'hui des apiculteurs à laquelle se joindra la Ligue de protection des oiseaux(LPO). En effet beaucoup d'oiseaux granivores sont affectés par ce type de produit. Dans certaines populations on déplore des pertes de 30à 40% en milieu agricole, à tel point qu'il y a aujourd'hui plus de biodiversité dans nos jardins qu'en pleine campagne, près des cultures intensives!

le 21 février 2008.

Source : blog Philippe HERVIEU
ECONOMIE SOCIALE & SOLIDAIRE, INSERTION, ECOLOGIE

Actualité brûlante ? en tout cas il y a un livre tout à fait intéressant qui vient de sortir :



On attribue à Albert Einstein cette « prédiction » plus que vraisemblable, selon laquelle le jour où l’abeille disparaîtra, les hommes n’auront plus que quatre ans à vivre… A l’heure d’une prise de conscience collective des problèmes environnementaux, Jean Christophe Vié nous livre son diagnostic sur l’état de la biodiversité de la planète. Un appel à nous réveiller d’urgence!

Cet homme de terrain nous met en garde contre l’augmentation inexorable des menaces – destruction des habitats, braconnage, pollution, espèces envahissantes, changements climatiques, corruption…- et analyse l’impact de l’appétit sans limite de l’homme. Dans une démarche constructive, il tente d’éveiller les consciences sur la dépendance de l’Homme vis-à-vis de son environnement, ne serait-ce que pour se nourrir, se soigner, se loger, se chauffer, se protéger des catastrophes naturelles… et combien il doit le préserver s’il veut survivre !

Aussi à l’aise dans les coulisses des grandes conventions internationales de protection de la nature que dans la jungle amazonienne, Jean-Christophe Vié nous fait partager l’importance de ses découvertes, recherches qu’il mène en collaboration avec 7000 experts œuvrant aussi bien pour la préservation des espèces emblématiques (l’éléphant, les grands félins) que plus discrètes (insectes, invertébrés). Témoin de la dégradation fulgurante de l’environnement, il tente un appel à la raison pour sauver un écosystème déjà fragilisé par de nombreux abus…

Condition sine-qua-non de notre survie, l’environnement a des exigences que l’homme n’a d’autre choix d’accepter s’il ne veut courir à sa perte !

L’auteur : Vétérinaire et écologiste, Jean Christophe Vié s’est fait connaître comme chef de l’opération de sauvetage de milliers d’animaux menacés par le barrage de Petit-Saut en Guyane. Après avoir piloté des programmes de conservation dans les différentes parties du monde, sur des espèces en voie de disparition, puis participé à la création de parcs naturels et créé sa propre association de protection de la nature, il coordonne désormais un vaste programme pour l’Union Mondiale Pour la Nature (UICN- une sorte d’ONU des espèces sauvages) ; connue notamment pour sa Liste rouge des espèces menacées, « la » référence sur l’état de la biodiversité à travers le monde. Il a 45 ans et vit aujourd’hui en Suisse.

Le jour où l’abeille disparaîtra... de Jean-Christophe Vié - Editions Arthaud - 216 pages - Prix public : 15 €


Renseignement pris sur Cdurable.info

Comme d'habitude, l'homme ne se rendra compte de ses erreurs et ne commencera à se bouger les fesses qu'une fois qu'il sera au bord du gouffre...

c'est bien vrai.........mais le problème c'est que l'on y est au bord du gouffre

Bah, on va tous claquer alors... De toute façon, le plus grand danger pour l'homme c'est lui-même...On va causer notre propre destruction et on l'aura bien mérité. C'est triste à dire mais les humains sont très cons quand même. On manque vraiment de sagesse

je suis d'accord.........nous manque la sagesse :triste6: ( et d'autres choses )