Sarah Palin préfère les forages pétroliers aux ours polaires.

Contrairement à John McCain, elle (Sarah Palin) est favorable à l'extraction de pétrole et de gaz dans la zone protégée qui borde la mer de Beaufort.

«Drill, Baby, drill». John McCain a certes entonné avec Sarah Palin le refrain de «creuse, ma belle, creuse», mais assorti d'un bémol : pas dans le refuge naturel de l'Arctique. Sur ce point, le candidat républicain est en accord avec son rival démocrate Barack Obama et diffère non seulement de sa colistière - qui n'a pas exclu de le faire changer d'avis - mais de George W. Bush et de l'ancienne majorité républicaine au Congrès, seul un veto de Bill Clinton ayant bloqué en 1996 l'ouverture aux forages de cette zone protégée de l'Alaska.

Celle-ci couvre une surface de 81 000 km², mais les réserves de pétrole et de gaz, dont les estimations varient entre 6 et 16 milliards de barils (les réserves américaines connues sont de 29 milliards), sont situées sous 6 100 km² de toundra et de zones humides, sous la plaine côtière en bordure de la baie de Beaufort. Sarah Palin prétend que les forages seraient concentrés sur seulement 8 km² et que «grâce à la nouvelle technologie du forage directionnel (l'extraction horizontale en profondeur, NDLR), l'empreinte sera encore réduite».


Les études scientifiques «sont ignorées»
L'avis du gouverneur n'est pas partagé par Vicki Clark, directrice juridique de Trustees for Alaska, un cabinet d'Anchorage à but non lucratif pour la défense de l'environnement : «D'abord, rien n'indique la présence d'un grand gisement, en un seul endroit, comme dans la baie de Prudhoe. Il est plus probable que le pétrole soit réparti en petites nappes, chacune exigeant la présence d'un puits. On ne parle pas seulement de 8 km² car la technologie du forage directionnel n'est pas encore assez développée pour couvrir une grande surface en profondeur.»

Avocate au sein du même cabinet, Emily Anderson s'inquiète de l'impact sur la faune : «Les troupeaux de caribous de la rivière Porcupine viennent faire leur vêlage sur la plaine côtière, là où seront plantés les puits. Cette plaine est aussi le plus important refuge d'ours polaires. On peut également se demander où iront les quelque 135 espèces d'oiseaux différentes qui migrent en Alaska pour se reproduire et se nourrir.»

L'État d'Alaska, à l'initiative de son gouverneur, a intenté un procès au gouvernement fédéral pour empêcher l'inscription des ours polaires sur la liste des espèces menacées. «Sarah Palin voit dans une telle mesure un obstacle à l'exploitation des ressources énergétiques, se lamente Emily. Sa position, c'est que le nombre des ours polaires n'a pas diminué, malgré les effets du réchauffement climatique, et que dans le pire des cas ils se transformeront en espèce terrestre.» Les études scientifiques sur le sujet «font l'objet d'une interprétation biaisée ou sont ignorées».

Pour Vicki Clark, le danger est aussi celui du précédent : «Imaginez que l'on trouve du pétrole dans les parcs naturels du Yellowstone ou de Yosemite : est-ce une raison pour les ouvrir au forage ? Pourquoi extraire du pétrole dans une nouvelle zone, protégée, alors que les trois quarts des régions destinées à cet usage attendent d'être exploitées ?»

http://www.lefigaro.fr/international/2008/10/29/01003-20081029ARTFIG00061-palin-prefere-les-forages-petroliers-aux-ours-polaires-.php



Décidemment elle n'a pas inventé le fil à couper le beurre

c'est pas un scoop la mère Palin est une conasse, une catastrophe écologique comme dit BB