Taille/Poids : 33 cm au garrot pour un poids moyen de 4 kg, les femelles sont plus lourdes que les mâles, une fois n’est pas coutume...
Reproduction : un seul petit après une gestation de 210 jours environ. L’intervalle entre les naissances est de 240 jours en moyenne. Les petits sont sevrés à l’âge de 4 mois et sont sexuellement matures au bout de 388 jours.
Régime alimentaire : feuilles, fruits et fleurs fraîchement tombés des arbres.
Biotope : forêts humides
Répartition : présent dans toute l’Afrique et largement distribué en Afrique subsaharienne
Estimation de la population : en cours
Espérance de vie : inconnue
C’est la plus petite antilope d’Afrique australe. Un animal gracieux doté d’un pelage gris-bleu teinté de roux et dont le ventre et le dessous de la queue sont blancs. Le céphalophe porte deux petites cornes pointues camouflées sous une touffe de poils, et possède des glandes odorantes près de chaque œil.
L’animal vit en couple, généralement pour la vie, et occupe un territoire d’un hectare environ. C’est dans la forêt qu’il trouve abri et nourriture, il en dépend donc intégralement. Timide et discret, le céphalophe est un animal diurne qui passe sont temps à dormir et ruminer. Le mâle et la femelle se séparent rarement, et peuvent parfois tolérer la présence d’un jeune subadulte.
Traqué pour sa chair, le céphalophe émet des chevrotements désespérés quand on le capture.
Statut du céphalophe bleu :
Classé en annexe II de la CITES
Classé rare dans le livre rouge d’Afrique du sud
Classé sur la liste rouge des espèces en danger : Lower RiskMenaces :
Le céphalophe bleu est consommé par les populations locales et est l’une des principales victimes du trafic de viande de brousse. Les prélèvements sont si importants que sa population a fortement décliné en certaines zones. Comme si cela ne suffisait pas, cette gracieuse antilope finit également empaillée chez les chasseurs de trophées. Par ailleurs, la destruction de son habitat, la forêt, a conduit à sa raréfaction dans certains pays d’Afrique. L’invasion d’une flore étrangère indésirable pose également problèmes à cette antilope dont le régime alimentaire est lié à la présence d’arbres.
Le caracal, en expansion dans certains endroits, a été accusé de décimer de nombreux mammifères forestiers, et le céphalophe bleu en particulier. Bien entendu, aucune étude scientifique n’a permis d’étayer cette thèse, le seul responsable est l’homme, comme d’habitude...
Sylvie CARDONA
Co-Fondatrice d’AVES FRANCE
Chargée de mission
Adresse de contact : Bureau local AVES FRANCE - Nièvre
A l’attention de Sylvie Cardona
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