Avec Internet, le trafic d’animaux croît !

“Il y a trente ans, le trafic des espèces était plus difficile, mais avec Internet, n’importe qui peut acheter n’importe quoi, n’importe quand”, explique le colonel Thierry Bourret, de l’Oclaesp (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique). Un exemple de ce nouveau marché : le trafic d'animaux dangereux revendus sur la Toile, démantelé fin mai par l’office.

Des vipères dans la cave
A Limoges, dans le jardin et le sous-sol d'un pavillon, ses membres ont répéré un élevage d'espèces protégées et dangereuses : des serpents à sonnette, des vipères du Gabon, des caïmans de plus d’un mètre de long... de quoi donner des cauchemars aux voisins ! Les gendarmes recherchent maintenant les clients, afin de les mettre en garde sur la dangerosité de leurs achats.

450 000 euros le manteau
“Les dossiers concernant des animaux sont récurrents, souligne le colonel. Le trafic d’espèces animales protégées ou non, mortes ou vivantes, est en effet une activité lucrative : “Un manteau en peau de chat sauvage afghan vaut 450 000 euros”, poursuit-il. Un trafic de chiens (sans vaccin, et parmi lesquels il y avait des molossoïdes — chiens de grosse taille), sur lequel l’office a enquêté, représentait un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros.

De plus, les risques de détection et parfois même les sanctions encourues sont faibles. La coopération internationale est souvent indispensable dans ces affaires. Un trafic de grenouilles arboricoles a récemment été démantelé et un lot de corail vivant découvert, grâce à une signalation du Brésil.



Photo : Gendarmerie nationale
Saisie de défenses d'éléphant à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle en 2006. Cette opération est le résultat d'une information venant des douanes britanniques.


Photo : Gendarmerie nationale
Une saisie de fourrures issues d'espèces protégées.



Photo : Gendarmerie nationale
Découverte de grenouilles arboricoles à l'aéroport d'Orly en provenance du Brésil.




Source : metrofrance.com

Le problème c'est qu'il y a des imbéciles pour acheter , donc le trafic continu

Evidemment !! tous coupables !! et responsables !!

Des animaux dangereux ont été appréhendés dans une résidence privée.

Des animaux dangereux ont été appréhendés dans une résidence privée située dans la ville de Limoges. Tel est le résultat d’une longue enquête qui a duré près de sept mois.

C’est à la suite de renseignements fournis par des personnes anonymes concernant une vente illicite d’animaux sauvages par le biais d’Internet qu’une enquête a été ouverte. Cela s’est passé au mois de novembre de l’année 2007. Après de long mois d’acharnement passés à faire des recherches sur la toile, les enquêteurs ont fini par faire mouche.

Des gendarmes se sont alors rendus sur les lieux, mais ne s’attendaient certainement pas aux découvertes qu’ils allaient faire. En arrivant sur place, ils se sont retrouvés nez à nez avec des animaux particulièrement redoutables tels que des serpents à sonnettes, des vipères du Gabon mais également des caïmans. Certains étaient “parqués” dans le sous-sol de la villa tandis que d’autres déambulaient tranquillement dans le jardin.

Les enquêteurs ont mis la main sur un important trafic d’animaux sauvages sur Internet. Les deux personnes soupçonnées d’être derrière ce trafic ont été arrêtées et ont dû comparaître devant un juge parisien… Elles ont été jugées coupables.

Actuellement, les gendarmes sont en train de rechercher les acheteurs des animaux en question dans le dessein de les informer sur le caractère dangereux de la détention d’une espèce sauvage et imprévisible.