Indonésie et Philippines

Une vie sauvage menacée

A Java, quelques milliers de gibbons sont en voie de disparition car leur habitat naturel a été détruit à 95%.
Moins de 4000 éléphants asiatiques survivent, et il ne reste pas plus de 650 tigres de Sumatra .
Le rhinocéros de Java est devenu le gros mammifère le plus rare du monde, avec 60 individus environ dans le parc national d'Ujung Kulon, à l'ouest de Java, et quelques populations isolées au Cambodge, au Laos et au Viêt Nam. Des efforts intensifs - et parfois contradictoires - ont été ménés pour sauver ces espèces, mais leur avenir n'est absolument pas garanti.
Le rhinocéros de Java passe le plus clair de sont temps immergé dans l'eau ou enfoui dans la boue. La forêt pluviale de basses terres, à l'atmosphère saturée d'humidité, est son habitat favori. La disparition des forêts et le braconnage ont accéléré son déclin, et le nombre très limité de ses spécimens fait planer une réelle menace sur l'espèce.
Plus petit, doté d'une fourrure épaisse, le rhinocéros de Sumatra survit sur l'île dont il porte le nom, mais aussi à Bornéo et de manière endémique en Malaisie, en Birmanie et en Thaïlande. La présence de l'eau est importante pour cette espèce en danger. Comme les autres rhinocéros, il a été activement chassé pour sa corne, très prisée en médecine traditionnelle chinoise; cette pratique perdure dans certaines régions.
L'orang-outan est probablement la plus connue des espèces sauvages d'Indonésie. Ce grand singe d'Asie est maintenant confiné dans les forêts de Sumatra, de Kalimantan et de Malaisie orientale. Les orangs-outans sont des animaux solitaires qui descendent rarement des arbres pour explorer le sol des forêts. Ils se nourrissent essentiellement de fruits, de feuilles, de pousses végétales, d'écorces, d'insectes, d'oiseaux et de petits mammifères. Ils passent la nuit au sein de nids construits dans les arbres. Les jeunes vivent à côté de leur mère jusqu'à l'âge de 7 ou 8 ans.
Les indonésiens tuent les orangs-outans depuis des milliers d'années : pour leur chair, mais aussi parce qu'ils servent de substituts humains lors de rites sacrificatoires. Dans les années 1960, la capture d'animaux vivants pour les zoos et le cirques accéléra le déclin de l'espèce. Aujourd'hui, la destruction de son habitat est le principal danger. La protection de la forêt serait la seule manière d'endiguer son déclin. La population d'orangs-outansa souffert d'énormes pertes lors des incendies de forêt des années 1990, situation tragique qui a eu le mérite d'attirer l'attention internationale sur les difficultés de cette espèce menacée; tous les efforts sont désormais mobilisés pour préserver le parc national de Gunung Leuser, dernier bastion des orangs-outans à Sumatra, ainsi que le parc national de Kalimantan, qui protège cette espèce.

à suivre.....

Un autre primate très apprécié du public est le nasique espèce endémique de Bornéo, dont l'allure est assez comique. Les mangroves et les forêts fluviales constituent l'habitat de prédilection de cette imposante créature qui se nourrit de feuilles. Malheureusement, les rivages des cours d'eau sont les premières zones à être éclaircies pour l'agriculture et la construction de villages. Les nasiques survivent dans les zones de coupe sélective, mais la fragmentation de leur habitat constitue un problème qui est loin d'être résolu.

tous ces pauvres animaux dont les espèces dispararaissent à cause des humains!!! c'est trop triste!!!et que pouvons nous faire à notre échelle???

Annie a écrit:

tous ces pauvres animaux dont les espèces dispararaissent à cause des humains!!! c'est trop triste!!!et que pouvons nous faire à notre échelle???

Alors là à notre échelle je n'en sais absolument rien, car c'est à grande échelle qu'il faut que ça se fasse, mais malgré tout en parler, le dire est peut-être déjà bien :super3:

Oui il faut en parler encore et encore afin de sensibiliser le plus grand nombre. Sinon il existe des associations tel que One voice qui s'occupent de mobiliser les gouvernements. A notre échelle,nous pouvons toujours créer une pétition si elle n'existe déjà.

Pandora a écrit:

Oui il faut en parler encore et encore afin de sensibiliser le plus grand nombre. Sinon il existe des associations tel que One voice qui s'occupent de mobiliser les gouvernements. A notre échelle,nous pouvons toujours créer une pétition si elle n'existe déjà.

:bravo1: :bravo1: :super3:

Le maleo de Sulawesi

Uniquement présent dans l'archipel de Sulawesi, le maleo est l'un des oiseaux les plus remarquables de la forêt pluviale indonésienne. Ce cousin du poulet domestique affiche sur sa tête une coiffe en forme de casque . Il est connu pour ses curieuses habitudes de pondaison : chaque femelle ne pond qu'un oeuf, qu'elle enterre à
1 m de profondeur dans le sable d'une plage ou dans une zone de forêt réchauffée par des rivières souterraines d'origine volcanique. Une fois cette opération accomplie, elle est dégagée de ses obligations parentales. Les poussins éclosent au bout de soixante à quatre-vingts jours, s'extirpent du sol comme des bébés tortues et commencent à voler.

Environ 130 sites traditionnels de nidification des maleos sont recensés. Nombre d'entre eux sont menacés ou même déjà abandonnés; ceux du littoral ont été plus sérieusement affectés par la destruction de l'habitat -, car c'est là que les hommes se sont implantés en priorité. La déforestation à des fins agricoles, les coupes forestières et l'exploitation minière constituent également des menaces. Ces oiseaux recherchent souvent leur nourriture à des kilomètres des lieux de ponte et, si les adultes sont capables de traverser des zones de forêt dégradées pour trouver leur subsistance, les jeunes ne peuvent survivre qu'à l'abord des nids.

Les autres périls opur les maleos sont les chasseurs et les ramasseurs d'oeufs; ce sont de gros oeufs, faciles à trouver, et les habitants de Sulawesi en sont friands. Leur recherche fait d'ailleurs partie de la culture insulaire. Les cochons, les singes et les lézards ne les dédaignent pas non plus.
Certains sites de ponte sont protégés par les gardes forestiers ou par les communautés locales. Le tir ou le piégeage des maleos adultes y est interdit. D'autres lieux sont occupés de temps à autre par des populations
semi-nomades et par des ramasseurs de rotin, qui chassent les maleos.

Cet oiseau est le symbole officiel de l'île centrale de l'archipel, où des monuments à son effigie sont édifiés partout.
Malheureusement, rares sont les autochtones conscients du fait qu'il est une richesse unique et que l'espèce risque de s'éteindre si les efforts pour la préserver ne s'intensifient pas.

Souvent quand l'Homme "aime" un animal, l'avenir du pauvre animal est bien compromis ; finalement, mieux vaut être laid, méchant et vivre loin, très loin du pire animal de la terre

c'est bien vrai ......

Quelle jolie réflexion Mache