LES PRIMATES SONT EN DANGER Les primates (grands singes) Le Chimpanzé (pan troglodytes)
Les Gorilles
L’Orang Outan
Le Bonobo
:coeur2: Pour honorer une grand dame DIAN FOSSEY je commencer par
LE GORILLE Classe : Mammifères
Famille : Primates
Genres : Hominidés
Longueur : 1.10 m à 1.80 m. Poids : pour les femelles 100 kg, pour les mâles 200 kg (selon la sous-espèce).
Reproduction : maturité sexuelle : 7 - 15 ans. Gestation : 8 -10 mois.
Portée : 1 tous les quatre ans. 2 kg à la naissance.
Longévité : 20 - 30 ans.
Régime alimentaire : le gorille de montagne se nourrit essentiellement de plantes alors que le gorille des plaines consomme également des fruits et des insectes.
Prédateurs : Hormis le léopard qui parfois s’attaque aux jeunes, l’homme est le seul et le pire ennemi du gorille. Des familles entières sont décimées, le nombre de gorilles est en chute libre, deux sous-espèces sont au bord de l’extinction.
Statut : Depuis 2000 sur la liste rouge des espèces en danger (UICN) et classé en danger d’extinction. Annexe I de la Cites.
Menaces : Déforestation, braconnage pour alimenter les boucheries improvisées (viande de brousse), conflits humains avec leurs conséquences, virus (fièvre Ebola notamment).
4 Sous-espèces :
Gorille occidental : Gorille des plaines (gorilla gorilla gorilla) : le plus répandu, environ 40.000 individus. De petite taille, avec un pelage brun. Habitat : Ouest de l’Afrique Equatorial.
Gorille de Cross River (gorilla gorilla dielhi) : inconnu du grand public, il est encore plus menacé que le gorille des montagnes.
Environ 250 individus. Il a une morphologie quasi identique au gorille
des plaines. Habitat : Zone montagneuse entre Nigeria et Cameroun.
Gorille oriental : Gorille des montagnes (gorilla beringei beringei) : localisation : 2 groupes : Massif Virunga (Rwanda, Congo, Ouganda) ; Forêt de Bwindi (Ouganda). Environ 600 individus, aucun dans des zoos. Morphologie par rapport au gorille des plaines : tronc plus large, bras plus courts, pieds et mains plus petits et plus larges.
Gorille de plaine oriental (gorilla beringei graueri) : localisation : Congo, Kinshasa. Habitat : forêt versant ouest jusqu’au rift occidental. Ses différences par rapport au gorille des montagnes portent sur sa pilosité, la morphologie du crâne et des membres.
Effectifs : avec les troubles au Rwanda et les déplacements de population, la population a chuté de quelques 13000 individus en 12 ans ; il n’en reste que 4000 environ.
A noter que certains scientifiques ne s’accordent pas sur cette classification, préférant établir 2 espèces (Gorilla gorilla et Gorilla berengei) avec chacune des sous-espèces.
Comportement et vie sociale : Ces primates sont dépourvus de queue.
C’est le plus robuste des primates. Ils sont sociables, doux, intelligents et mènent une existence paisible. Ils vivent en groupe de 7-8 individus avec à la tête un mâle. Le pelage varie selon le sexe et l’age. Les vieux males (+ 10 ans) ont le dos argenté et sont désignés sous cette appellation.
Ils vivent à terre et marchent à quatre pattes (seuls les jeunes grimpent aux arbres). Ils possèdent des bras musclés plus longs que le corps. Ils ont un odorat très fin. Ils dorment 12 heures par jour dans
un nid fait de feuillage qui ne sert qu’une seule fois. Ils se nourrissent à 95 % de végétaux, ne boivent jamais et ont même peur de l’eau. Ils émettent des sons et des gestes significatifs. Les charges sur l’homme sont rares et se limitent généralement des intimidations.
Elles sont la conséquence d’une mauvaise approche du groupe.
Pour en savoir plus sur la vie sociale des gorilles, lire impérativement « 13 ans chez les gorilles » de Dian Fossey.
L’œuvre de Dian Fossey se poursuit à travers la fondation qui porte son nom : http://www.gorillafund.org/ Une association française, Gorilla, créée par Fabrice Martinez :http://www.gorilla.fr/ Il existe plus de deux cents espèces de singes. Parmi elles, les grands singes ou anthropoïdes (c’est-à-dire « presque humains »), ceux qui nous ressemblent le plus, sont particulièrement passionnants. Ils fascinent au point qu’un jour Diane Fossey eut, de son propre aveu, la certitude d’avoir franchi la barrière séparant l’homme du singe… Elle estimait que le gorille de montagne, l’une des sept espèces rares découvertes au début du siècle dernier, serait sans doute amené à disparaître dans un proche avenir si rien n’était fait pour sa protection.
Pourrons-nous empêcher la disparition de ce chaînon qui relie l’homme à son passé ?votre travail madame continu
VIDEOVIDEOUrgence pour la sauvegarde des derniers grands singesLe verdict des scientifiques est sans appel : sans mesures draconiennes prises rapidement, les grands singes seront privés avant 2030 des neuf dixièmes de leur habitat naturel et, pour assurer la survie de ces plus proches parents de l'homme, il faut trouver 25 millions de dollars auprès de la communauté internationale.Telle est la conclusion d'un groupe d'experts qui se sont réunis à Paris, sous les auspices de l'UNESCO et du PNUE (Programme des Nations unies pour l'Environnement), afin de définir une "Stratégie de conservation mondiale des grands singes" (chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans).
Cette initiative a été lancée par le Projet pour la survie des grands singes (Great Apes Survival Project, GRASP) du PNUE. La réunion a adopté un document pour permettre de "réfléchir globalement et agir localement", a résumé Samy Mankoto, expert de l'UNESCO et spécialiste des réserves africaines de biosphère.
En théorie considérées comme des espèces menacées d'extinction, les grands singes bénéficient aujourd'hui d'une protection totale au plan légal. Mais en réalité, ils font toujours l'objet d'un braconnage intense, et leur viande est vendue sur de nombreux marchés africains (sous le nom de viande de brousse). Les bébés chimpanzés ou gorilles sont récupérés par les chasseurs et proposés comme animaux de compagnie. Plus généralement, la menace vient de la destruction du milieu naturel de ces primates, comme d'ailleurs de nombreuses autres espèces animales.
Si la construction de routes, les sites d'exploitation minière et d'autres infrastructures se poursuivent en Afrique au rythme actuel, préviennent les auteurs d'un récent rapport établi pour le PNUE, "The Great Apes - The Road Ahead (Les grands singes : le chemin à faire)", moins de 10% de l'habitat forestier des grands singes encore existant restera "relativement intact" en 2030.
Alors qu'aujourd'hui 28 % environ, soit quelque 204.900 km2, de l'habitat des gorilles en Afrique équatoriale peuvent être classés comme relativement peu touchés, ce chiffre passerait ainsi en 2030 à 69.900 km2, soit à 10 %.
“Pour l'éviter, il nous reste peut-être vingt ans à travailler", estime Ian Redmond, responsable du soutien technique au GRASP.
DE NE PAS NOUS OUBLIER
Ce que vous pouvez faire ?
En Afrique équatoriale, on déboise pour nous. Et on n'abat pas seulement des arbres. A la destruction folle des forêts s'ajoute un commerce illégal : on y tue tous les animaux comestibles, y compris les espèces protégées comme les chimpanzés ou les gorilles. Le long des nouvelles routes faisant saigner les forêts, les campements d'ouvriers et les villes sont apprisionnées par de « la viande de brousse ». Tuerie, braconnage légalisé auquel il faut mettre un terme définitif. En Afrique équatoriale, ce sont des compagnies européennes – et surtout françaises ! - qui tirent les ficelles, exportant 87% du bois vers notre continent. Détruire la forêt, c'est faire disparaître des milliers d'espèces animales et végétales, c'est tuer des millions d'animaux et permettre à la « civilisation » d'arriver en plein coeur d'une nature encore vierge. Dans ce contexte gravissime, la France est partout : deuxième exportateur de bois africain après le Royaume-Uni, mais largement première pour ce qui vient du Gabon, du Congo et du Cameroun.
On trouve des bois exotiques un peu partout : à Paris, dans la Bibliothèque Nationale de France, dans les trains « Eurostar » et hélas, chez chacun d'entre-nous ou presque ! De nombreux meubles dans tous les magasins, mais aussi les fenêtres, contreplaqués ou autres produits, souvent très banals et anodins, sont faits de bois exotiques.
Aussi, pour sauver la forêt tropicale et les grands singes, regardez bien d’où vient la matière première du produit en bois que vous envisagez d’acquérir et suivez ce conseil : n'achetez plus de bois exotique !
C'est à la portée de beaucoup d'entre nous non , on peut le faire ! !