La SPA ou Société Protectrice des Animaux mène une guerre contre les vendeurs de chiens à bas prix.
Cette année, pour fêter les soixante années d’existence de la Société Protectrice des Animaux et sous le parrainage de la chanteuse Priscilla, les jeunes membres ont tenu les 19 et 20 avril un rassemblement au Refuge de l’Arche, en Mayenne.
Durant ces deux jours, les quelques deux cent personnes venues des quatre coins de la France ont pu partager leur passion pour les bêtes, acquérir et échanger des expériences quant au sauvetage des animaux sauvages et surtout apprendre un peu plus sur un commerce juteux qui se pratique entre l’hexagone et les pays de l’Est, ce dernier étant l’un des six thèmes développés et débattus durant ce week-end.
Le trafic de chiots qui faisait la Une de tous les journaux il y a quelques temps, n’est pas un fait nouveau. Brigitte Piquetpellorce qui dirige la cellule anti-trafic de la SPA, pourra en dire long sur le sujet. Les revendeurs qui n’encourent que des peines financières liées notamment aux infractions concernant le transport des animaux, se font ainsi des bénéfices inestimables.
En effet, selon les explications de Caroline Lanty, l’actuelle présidente nationale de la SPA, lesdits revendeurs gagnent quatre à huit fois plus du prix de revient d’un chiot selon la classe de l’animal, tendance du moment ou non, sans se soucier nullement des circonstances. Or, il faut savoir que la santé et le comportement futur du petit labrador, caniche, saint bernard et autre berger allemand sont tributaires de leurs conditions de vie d’origine.
C’est en effet durant les deux premiers mois que les chiots sont très réceptifs et forgent leur caractère.
Source : Waliboo